LA PSYCHOLOGIE : UNE CONNAISSANCE DE SOI

Dans les sciences dites « dures" il y a, sauf exception, deux aspects liés : la recherche, souvent appelée "fondamentale" et les applications pratiques qui en découlent (la technologie). Dans la plupart des sciences "dures" ou "molles" (et on pourrait quasiment dire dans toutes les sciences), on retrouve le même partage. Le cas est particulièrement flagrant en médecine puisqu'on y effectue des recherches visant à comprendre les facteurs qui déclenchent la maladie pour permettre la fabrication de remèdes.

Il en est de même de la psychologie : quand on parle de cette science, on doit distinguer ce qui relève de la recherche et ce qui relève de la thérapie. Nous avons déjà évoqué les méthodes d'investigation, l'expérimentation, les enquêtes, etc. On doit signaler aussi que l'étude de cas est parfois fructueuse. Beaucoup de "Psys" (c'est le cas de Freud) ont réalisé des investigations, qui au départ étaient des hypothèses, sur des patients réels qu'ils avaient à traiter et ont bâti des théories à partir des résultats obtenus. On doit souligner aussi l'importance croissante de la neuropsychologie, dont la spécificité est qu'elle a pour point de départ les caractéristiques du système nerveux.

Consulter un psychologue constitue déjà une première démarche positive pour la connaissance de soi. C'est le signe que l'on a décelé une "anomalie" dans nos comportements et que l'on ne se résout pas à vivre avec Par exemple, un état constant de tristesse que l'on ne peut expliquer par des raisons précises (un deuil ou un état socio-économique critique) et qui se révèle être un état dépressif ou des phobies inexplicables.

Le spécialiste a certainement déjà traité des cas semblables, il est formé et connaît les avantages et les limites des traitements qu'il va conseiller. Le patient, quant à lui, cherche à la fois des explications qui peuvent lui donner un apport de sagesse théorique et des remèdes pour un apport de sagesse pratique.